jeudi 21 avril 2011

Les femmes sont passées et il ne reste pas grand-chose

Je suis comme une prairie
dévorée par un incendie,
Un tas de cendre grises
insensible au plus beau
des soleils

C’est mieux ainsi
Dit l’artiste
En moi
Ta poésie est meilleure
Quand tu es seul

D’accord, si on veut

L’auto encensement est
Bon pour le moral

Le manque d’amour pousse à l’alcoolisme
Il pousse aussi à croire
Aux illusions et
La première qui pointe le bout
De son soutien gorge ressemble
à Marylin
Jusqu’au jour où les masques
Volent en éclat

Le manque de sexe pousse au viol ou
à la fréquentation des prostitués ce qui
n’est pas bien différent pour celles
qui subissent l’un ou l’autre

Pour toutes ces raisons
Et d’autres
Plus ou moins valables
inavouables
je me ferais bien sucer
Ce soir
Et demain aussi
Par une jolie fille aux yeux verts
Avec un tatouage sur la peau

Et si elle n’est pas tatouée
Et que ses yeux sont dorés
Aucune importance

A certains moments
Les caresses et les mots tendres
deviennent NÉCESSAIRES

De la pure douceur
à verser délicatement
sur les plaies
De ceux que l’Amour
a brulé vif

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