lundi 8 juillet 2024

Les autoroutes menaient vers d'autres enfers

Les autoroutes menaient vers d'autre enfers

 alors, elle, je voulais la quitter mais je restais jusqu'au jour où je n'ai plus pu rester
c'était ainsi
nous n'étions pas fait pour nous

après
d'autres, je me sentais incapable de répondre à leurs attentes
c'était moi
jamais à ma place
jamais heureux
on disait que j'en voulais trop, que j'aurais du rester à jouer dans ma cour
que je finirais seul
c'était ce qu'on m'enseignait depuis le début

avec le temps et les cassures
la seule folie était, il me semble, cette croyance que je nourrissais - qu'on pouvait m'aimer -

j'avais besoin d'adrénaline
j'avais besoin que mon coeur batte
mais dans toutes les promesses, la trahison se dissimulait
une fois endormi, vient toujours une nuit où
le poignard perce la peau et le cœur

à l'arrivée
l'amour était une jolie façon d'en finir avec les illusions
et l'estime de soi

et maintenant, je n'aime plus la nuit
et l'alcool m'effraie
il n'existe là que l'abime - aucun abri -

Mon ange
dans quel monde m'attends tu ?
et dans quels bras dois-tu te noyer pour oublier la solitude ?

Mon ange,
je suis perdu, l'echo de l'absence résonne dans mon vide intérieur

dans les rues
chaque baiser était un éclair qui déchirait l'obscurité
une façon d'oublier que ma lumière était morte
puis mon heure est passée, retour à la morne réalité
rien n'a basculé
rien n'a brûlé
tout reste rempli de la mème mélancolie

et maintenant, je me fais tout petit, insignifiant et
les gens m'oublient
à plus ou moins long terme
c'est bien comme ça
je finirais par disparaitre et cela se fera sans un souffle de vent



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