un jour une femme avec des yeux verts m'a regardé dans les yeux
pour me dire qu'elle passait l'après midi chez une amie commune
pour me dire qu'elle passait l'après midi chez une amie commune
mais son regard, sa bouche, son corps mentaient
et je lui ait dit que je savais son mensonge
mais elle est quand mème parti se taper un autre mec
ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait le coup
et ce n'était pas grave, j'avais appris à me foutre de ça,
une chose dont on se fout ne nous fait pas souffrir
mais après, à chaque fois,
elle regrettait, (sans doute que le type baisait plus mal que moi
(très souvent, quand elles reviennent, c'est parce que ton coup de queue est meilleur)
et il fallait que je la reprenne, voilà ce qui était grave
elle avait ses méthodes, larmes, cris, supplications, culpabilisation, menaces de suicides et autres
chantages affectifs...
Elle se mettait dans des états incroyables, si bien que je finissais toujours par céder,
la plupart du temps, par peur des conséquences si je ne le faisais pas.
et je ne comprenais pas pourquoi, elle ne pouvait pas me laisser libre
pourquoi elle insistait pour que je la reprenne, à chaque fois
ils étaient tous mieux que moi, mais jamais plus de quelques jours
moi je voyais déjà la vérité,
nous n'étions pas fait pour être ensemble et nous le voulions déjà plus.
après elle, j'ai été moins gentil
c'est à dire moins con
et il y a eu des salopes sublimes, certaines avaient des seins remplis de silicones
d'autres des cicatrices dans les yeux et sur l'âme
il y avait des baiseuses qui sortaient du lot
et toutes savaient rire
c'était étrange, plus j'avançais dans la vie, plus je comprenais ce que j'étais
la plupart des filles ne voulaient pas de moi
mais celles qui m'approchaient ne voulaient plus s'éloigner
je trouvais ça bizarre.
pas que la plupart me jugent sans intérêt où me détestent,
non que celles qui venaient me trouvent quelque chose
qui les rendent dingues
de mon corps, de mon esprit, de mon parfum
qu'elles éprouvent assez de sentiments
pour chialer si je ne voulais plus d'elle
pour vouloir faire de moi le père d'un enfant
pour désirer m'épouser et sucer ma bite n'importe quand, n'importe où
puis j'ai fini par me faire une raison
peu importe qu'elles appartiennent à un autre ou non, me disais-je
les femmes aussi souffrent d'une certaine forme de folie
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