il y a eu le temps où deux giclées de foutre dans une jolie bouche spéciale suffisaient
à mon bonheur
mais tout ça est un passé oublié,
ce soir je bois
et je ne devrais pas car
j'ai mal
je bois et ma douleur ne passera pas aussi facilement, peu importe le nombre de verres et tous les rires qui
l'accompagnent
puis je rentre
et la douleur reprend ses droits, m'assaille
18H20, celle avec qui j'ai grandi m'appelle, envoie-lui un message dit-elle, sa femme
les lui lit
20H40, je suis soul et le bar tabac ferme
je devais boire, mais pas pour me faire mal, le plan originel est resté de la théorie
quelque part, quelqu'un souffre plus que moi
je vois de l'injustice là où d'autres me diront c'est la vie
et un peu après,
je dis à la fille aux yeux verts comme ceux d'un félin,
ce soir je suis bourré et je suis fou, ne me parles pas, ne m'appelle pas, ne m'envoie pas de photos
et elle me déteste car je bois
je ne suis pas son homme et elle préfère quand je me branle pour des "putes" dit elle
je m'en veux, de la mêler à ma peine
de lui parler parce que je suis seul et fou
j'écoute une chanson triste en boucle
la pluie et les larmes tombent
et je ne veux pas lui confier ce qui me perce de part en part
alors je lui dis caresse toi,
après tout,
elle a raison
je suis dingue
et elle ne réponds plus
alors je dis
désolé de t'avoir mêlé à tout ça
et d être ce que je suis, fais de beaux rêves sublime chose que tu es
et sur le canapé gris, le chien se colle à moi et sa présence m'est nécessaire
puis elle revient, et nous parlons de la taille de ma bite
elle songe à un 22cm
j'arrive à 20 je fais, mais merci de ta confiance
et tout ça m'aide
mais ne fait rien pour la souffrance de mon ami
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