J’ai revu cette
fille ce soir
En boite
Moi bourré
Elle moins
Et elle m’a dit
« j’ai enfin trouvé l’amour »
Et je me suis
souvenu
D’elle, dans ce
bar, quelques années plus tôt
Mais ça paraît
si loin
le frère de son
mec de l’époque
Le dos tourné et
elle,
Qui lève son
t-shirt et son soutien gorge pour me
Montrer
Un
extraordinaire bonnet C, vision divine
Puis elle
m’embrasse, sa langue court sur la mienne
Et elle me dit
« J’aimerais
bien coucher avec toi mais
je ne sais pas
si je peux faire ça à mon mec »
et à l’arrivé
elle ne lui a
pas fait
pas avec moi en
tout cas
et ce soir, elle
me parle
de la jolie
fille, 1m77 de chair brulante,
« c est ta
chérie ? »
« non ma puce,
c’est ma compagne de brigandage,
depuis 12 ans,
elle avait 23 ans la première fois, il a
du talent le
vince »
elle se marre
moi aussi
je me demande si
à cet instant
quelque chose
coule en elle, entre ses cuisses
si l’idée d’elle
et moi lui sied
malgré mon âge
et ma laideur
elle, si belle,
30 ans
la dernière fois
qu’on s’est vu, il y a six mois
ou un an, ma
bouche sur la sienne, elle qui dit
« ça fait
plaisir de savoir que je te fais toujours de l’effet »
un truc dans le
genre
bien sur qu’elle
me fait toujours de l’effet
tu ne sais pas
ce que je donnerai
pour lécher ses
seins
et connaître le
gout
de sa mouille
et de sa folie
aussi
mais elle ne
rentrera pas avec moi
faut me faire
une raison
moi qui n’aime
que la déraison
allez vous faire
foutre avec vos discours d’épouses
allez vous faire
foutre avec vos morales
allez vous faire
foutre avec vos promesses communes et ennuyeuses
donnez moi les
femmes infidèles
donnez moi les
filles faciles
celles aux corps
chauds et aux étreintes violentes
celles sans
contreparties sinon du plaisir
et je vous
laisse vos vies
bien rangées
vos repas en
famille
vos enfants bien
éduqués
vos plans
d’épargne-logements
vos gynécologues
conventionnés
vos vacances
d’été à Argelès-plage
vos weekend à
Toulouse
tous les matchs
de foot de tous les championnats
et vos coupables
orgasmes dans le dos de votre conjoint
et je garde, la
folie et le vice, le fouet donné et les fessées
claquées sur
leurs jolies cul jusqu’à le faire rougir
Je sais bien que
je suis barge
Mais je me
souviens d’une autre fille
Ses yeux étaient
bleus et elle a dit qu’elle m’aimait
Et j’avais déjà
connu des situations moins
Dangereuses
et
J’ai eu des
femmes plus belles que toutes vos batailles
Plus importantes
que toutes vos guerres et j’en ai aimé
Quelques unes
Mais l’amour
c’est du passé et parier sur ce passé
Ce serait comme
garder une fausse Rolex dans un coffre fort
En prétendant qu’elle
a un prix (elevé)
Et putain, faut
bien avouer que j’adore me la péter
Quand je rentre
bourré
Alors que bon,
soyons clair, une fois ce poème fini d’écrire
Je ne vais rien
faire d’autre que me branler
Ou
Sombrer dans un
éthylique sommeil
Et Dieu s’en
fout
Dieu est quelque
chose de beau
Pas moi
Pas moi
...la merde...la lumière... l'antique équation...Dan Fante à fait de beaux bâtards...
RépondreSupprimerwow :) merci
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