Je me souviens
sans haine aucune
De ma queue dans
ta bouche et ailleurs
Comme de nos
rires et du reste
Mais le plus
souvent
Je ne pense pas
à toi
Noyé dans
d’autres corps
D’autres amours
Compliquées
Même si nulle
réalité, nulle vérité, ne peut me faire
Oublier tes
mensonges, comme si
Tout n’avait été
qu’un ambitieux songe
La parodie rêvé
d’un merveilleux amour
Où n’aurait
résidé nul danger
Mais il résidait du danger
Bien plus sournois et insidieux
Que l’indécence insolente qui
brulait
Dans tes yeux, ce désir brut
l’amour libère
mes nuits
Et assombrit mes jours,
Je t’ai aimée comme on aime le venin dans
ses veines
Sans espoir de retour
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