Te souviens-tu ?
La nuit quand tu dors auprès
d’un cœur que tu ne connais
plus,
de ce garçon à la gueule cassée qui te faisait
danser sous la pluie, de son
regard brûlé quand il changeait
Tes larmes en rires et de la
folie en lui, ce feu dansant
qu’il nommait
son amour pour toi.
t’arrive-t-il?
quand un corps un peu trop
rapide
bascule
sur le côté d’avoir le ventre tordu
au souvenir de toute ces
nuits
où je nourrissais ta dévorante faim
de ma langue et d’incessants coups de queue
jusqu’à ce que tu me supplie
et me griffes pour que jamais
je n’arrête
Insouciante et frivole
peut-être que tu t’en fous,
apeurée et sur le qui-vive, peut-être pas
S’il avait fallut voler le feu
J’aurai tenu ta main dans tous les enfers jusqu’à
ce
que tous les diables s’emportent
mais les prières sont inutiles et les flammes un beau
matin
périssent sous le souffle glacé de spectrales peurs
tinte le glas, se déchire le
velours
des
chaines
et les sourires se révèlent n’être être que de cruels
mensonges
jetés en pâture à la démence des dieux
et plus rien ne résonne
lorsque je déraisonne
il semble bien
qu’il n’existe nul amour pour me sauver de toi
mais peu me chaut, je vais crever et nos caresses ne sont
plus rien
sinon
un vent froid oublié
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