Les éclats de mon cœur
éparpillés jusque dans les yeux
Je vis en chute libre,
Descendu en plein round, j’avale la boue
et la poussière sous les
cris haineux de la foule
et toi tu ris mais quand vient la nuit,
je viens à poil sur le
papier, là, rien ne m’effraie
pas même ce goût étrange pour ma sale et lente mort
Je crève trop de nuits de
cette vicieuse vérole que je me colle, l’alcool
mais c’est l’amour et sa boiteuse absence qui
ont ouvert
d’une jolie danse le macabre
bal
du suicide
Moi tous les soirs, c’est mon âme qui s’étiole
Dans ma sanglante farandole,
l’amour c’est maquiller de fausses promesses
une simple histoire de fesses
Je vous laisse toutes les
prières et tous les miracles
Dieu est déjà plus soul que moi
quand
brulé par le feu de la vodka
je met en scène ma propre débâcle
Et je me brise sur des fétus de pailles
les sourires d’anges et les
peaux lisses des amazones de comptoir
Si tout au fond de la pénombre je me cache
De tes sourires troués
je te le jure, un jour j’éteindrai le soleil
et peu importe la façon retiens
bien ce que je dis
Nul soleil n’est éternel
Moi tous les soirs, c’est mon âme
qui s’étiole
Dans ma sanglante farandole,
l’amour c’est maquiller de fausses promesses
une simple histoire de fesses
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