Je prétends connaître toutes
ses cicatrices et
Je la pousse contre
l’escalier et je dis, « je sais ce qu’il te faut »
Et j’ôte ma ceinture en cuir
et j’attache ses mains à la rampe
Ça fait des heures qu’elle dit non, mais elle me laisse
faire
Enfin, pas tout à fait, elle
râle encore et quand je passe la main sous
Sa jupe courte, elle serre les jambes et je
lui affirme
Que je peux la faire jouir
comme ça, en la caressant par dessus sa petite culotte
noire
Et elle éclate de rire car
ses mains viennent de se libérer, normal, ce n’était pas
un vrai viol, ni même du
harcèlement. J’ai bien guetté que son sourire ne disparaissait
à
AUCUN
moment
de
ses
jolies
lèvres
et après l’avoir attachée à
nouveau, je reprends les opérations
en mains
et elle me laisse faire,
tout juste se fend elle d’un « hé tu avais dit par dessus la
culotte » alors c’est
par dessus le fin morceau d’étoffe que je branle sa petite chatte
humide
et elle se met à gémir, me traite d’enfoiré
car je sais encore y faire
et elle finit par jouir et
je la détache et je lui confie que la vie c’est ça,
rien d’autre que ça, ces moments où il suffit
de crier
son plaisir pour entrevoir le
bleu du ciel
et parce qu’à cet
instant précis
elle n’a pas besoin de plus
je la laisse partir avec son sourire aux étincelles
multicolores
et de quoi tuer
quelques-uns de ses démons
en plein vol, la certitude qu’il
ne faut ni se taire
ni accepter, peu importe que ce monde soit
sourd, peu importe que nous soyons
fous et que la romance nous
soit interdite
ivres de vie, le plaisir nu de
nos cris est la lame
que nous plantons dans la cruauté de nos
plaies
baiser, parfois, est une rébellion
baiser, parfois, est une rébellion
Probablement l'un de tes plus beaux textes...Wow!
RépondreSupprimerMerciii :) je rougis !!!
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