Je me souviens de sa peau,
de m’être noyé là en souriant
elle m’envoie un
message
qui dit « écris encore »
Mais je suis fou et épuisé
J’en oublie jusqu’à ma
colère et
je pense à tout ce qui
aurait pu arriver mais aussi
à la chute des Dieux
et aux cris des innocents
tandis qu’elle déteste cette
alcool qui me brise
je voudrais lui confier que
j’ai besoin d’une petite putain
près de moi
un corps libre et une âme folle
des yeux verts ou orange,
quelque chose qui me tienne
loin de mes démons, me
tienne éloigné de moi
La petite putain viendrait
se coller à mon cœur, me parlerait de nos étreintes
ou d’un poème oublié du monde mais pas d’elle …
elle
qui vivrait dans l’instant
pour ne pas croire au futur
et je la
regarderais et je mordrais ses seins
et cela m’aiderait et
j’attacherais ses poignets
une seconde avant l’amour
et lorsqu’elle dormirait
J’entrerais dans son cœur
comme au Paradis
par
effraction
mais celle qui m’écrit,
sais bien que je suis perdu
dans mon propre enfer
et c’est là que je crie à en
perdre ma déraison
il faudrait qu’elle
comprenne,
que
les yeux verts ou oranges,
se donnent
ou
se vendent
à d’autres que moi
la folie effraie
et ma nuit est si sombre
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