mardi 6 mars 2012

Ne clouez pas mon âme de poète contre un mur

                                                  Amours et Amis
Ils sont venus avec des haches et des regards noirs
Ils sont venus avec des mots et des jugements
Et bien sur
Je suis coupable
de ma folie
Et du reste,
De toutes les fois où je suis moi
De toutes les fois où je ne suis pas eux

Je les ai imploré,
        « Ne clouez pas mon âme de poète contre un mur »
Mais la plupart sont restés sourds
Mais j’ai l’habitude et ils ne me prendront plus,

hier
J’ai bu jusqu’à tomber,
mais je ne suis pas tombé,

Et je voudrais une longue chevelure
Assise sur mon lit
Il lui faudrait deux cent coups de peigne
        avant de s’allonger pour m’aimer,
Et je la regarderai faire,

        Je ne peux ni te sauver,
        ni abréger ta souffrance dirait-elle

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