lundi 10 mai 2010

Ne me pardonne pas de n’être jamais venu te chercher

Parfois la rue murmure à mes oreilles
Me parle de toi
Veut que je sache

J’ai beau
courir les mains plaquées sur mes oreilles pour fuir le bruit des rumeurs
Fermer mes yeux pour ne pas te voir si tu frôle mon chemin

Les murmures me rattrapent
Me disent que tu n’es pas heureuse
Que tu bois trop

Et tes yeux…

Disent de même
Quand je te croise

Et tes yeux…
Devraient abriter toutes les étoiles de l’univers

Moi,
D’avoir survécu
Je suis devenu tellement dur
tellement sur
D’avoir survécu.

Si la rue a raison
Sauve toi
De ta vie
De tout ce qui te ronge
De chaque seconde ou tu ne souris pas

Et si du plus profond de toi
Devait remonter quelque chose de moi
Si ma voix résonne encore à ton oreille
Quand tous te trahissent
Détestes moi
De toute la rage dont tu es capable
De toute la force que tu possèdes

Je ne me suis réparé que pour mieux t’abandonner

Ne me pardonne pas de n’être jamais venu te chercher

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