On
dit qu’il faut être vieux (mature) pour être un bon écrivain
Et
je me fous de bien écrire
Je
veux juste le faire comme je veux vivre, vite,
Mais
écrire est plus facile que vivre, tu tournes les
Choses
à ta manière
Et
tu te donnes le beau rôle quand rien n’est folichon
Je
peux aligner les verres de vodka vides comme
Un
maquereau aligne ses putes sur le trottoir d’un long
Boulevard
Je
sais bien que le mot pute ne devrait pas qualifier les femmes
Et
que tous croient que la poésie se nourrit
D’une
mélancolique beauté
Mais
tant de celles que j’ai croisé
avaient
l’âme d’une catin et les yeux d’un Ange
tout
comme je suis un perdant
Avec
la mauvaise foi et le mensonge chevillés au cœur
Et les
larmes et le sang n’ont rien de mélancolique,
(Les larmes
et le sang ont en commun
de couler)
Dans
mes yeux, le reflet des flammes qui me dévorent,
on
appelle ça
Les
larmes, la folie, les cicatrices de la vie, comme on veut
en
fait…
mon visage
Lui
aussi part en couilles, j’ai quarante deux balais
Je
n’ai plus le temps, mes veines sont ouvertes
Et
chaque battement de cœur me rapproche du
Néant
Tandis
que
je
glisse
sur le fil du rasoir
la rédemption appartient à ceux qui
tremblent à l’idée
de s’être trompé, sans doute que je
serai jugé
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire