Il
aurait suffit d’un flingue dans le tiroir en bois de
ma table de nuit
Pour
me faire éclater
le
crâne,
(Tout seul comme un grand) et
repeindre le mur en « cervelle rouge sang »
Ma pute (mon Amour) s’était barrée
Emportant dans le coffre de sa
voiture
au milieu des cartons bruns, la
meilleure
partie de moi
ainsi que ma raison,
Et j’en étais là, à me jeter
contre
les murs, afin de simplement, ressentir une AUTRE
douleur
le
temps qui guérit refusait de passer et
je ne voyais pas comment un jour
il
me serait POSSIBLE, à nouveau, de rire,
alors j’ai fait avec les moyens du
bord,
avalé
tout un tas de cachets blancs, et cette nuit,
huit ans plus tard
après
cinq tentatives de suicides pour ce
cul
un
peu
plus
parfait
que
les
autres, c’est sans doute
un (heureux) miracle
que
je sois encore
vivant,
occupé à écrire
ce
que je nomme avec une certaine prétention
ma pornographie poétique,
tout
ça parce qu’il n’y avait aucun flingue
dans
le tiroir en bois de ma table de
nuit
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire