La
vodka ne tue plus les voix dans ma tête,
La
poésie ne les dompte pas,
Les
drogues sont pour les esclaves,
L’amour
n’existe pas, Dieu est bien silencieux
Et
mon ange gardien tourne en rond
dans une prison sans murs,
Il
aurait suffit que tu me regardes et
à
cet instant précis,
Je
pourrai griffer ta peau et te dire que
Je
t’aime et il n’y aurai ni mensonge
ni
arrogance dans ma voix, juste une
Vérité
simple
Comme
d’autres se réveillent
Le
sourire aux lèvres, prennent leur douche
En
chantant et partent joyeux au travail
(il existe vraiment des gens
comme ça )
mais
tes regards sont pour d’autres et
je dois juste l’accepter et
t’oublier
parfois
la vie paraît facile quand on regarde les
autres,
leurs maisons, leurs professions, leurs crédits
sur
des voitures et des épouses d’occasions
Je
me suis fait boire le sang et l’âme par bon
Nombre
D’entre
eux
Et
les femmes n’étaient pas en reste,
Et
je crois que tout ce qui me différencie d’eux
et d’elles
à
cet instant précis, planté sous une euphorique voute
céleste,
sans la moindre goutte d’alcool dans le bleu
de
mes veines
C’est cette certitude de n’être rien
De ne valoir
rien
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire