samedi 28 janvier 2012

Nous avons tous cru un jour que le monde nous appartiendrait

Je bois une bière quand elle vient me voir pour
me parler de samedi dernier.
Elle était passée me faire une bise au restaurant où
je bosse les week-end après la fin du service
Elle était complètement soule et nous avions apprécié
la qualité de sa prestation…

        - J’ai ôté mon haut et dit que mon soustif en dentelle noire était un maillot de bain
        - Oui et tu as montré ton string et donc la moitié de ton cul au passage
        - Non ?
        - Si !
        - Oh putain j’avais oublié !

Puis, un peu plus tard

        - tu sais dans un lit je peux être une vrai folle, j’aime qu’on me tire les cheveux et la fessée en levrette, je me fous que tu aies quinze ou vingt ans de plus que moi, mais …
        - quinze, pas plus !
        - … toi et moi ça ne pourrait pas marcher, tu es trop un salaud avec les femmes !
        - laisse moi te filer un truc, tu perdras toujours avec les hommes si tu ne comprends pas que dans la vie les vrais salauds arrivent toujours avec un visage d’ange, tu devrais essayer de me connaitre...

et aussi

        - Au bout de trois ans l’histoire avec mon mec s’est arrêtée car le sexe c’est bien mais il faut plus que ça pour un faire un couple, toi tu es prêt à faire n’importe quoi pour toutes les sauter.
        - C’est juste en attendant que mon cœur se remette à battre, mais c’est difficile, j’ai aimé trop fort la dernière fois

Quand je pars, elle parle avec un autre, dehors il pleut, la folie se noie dans la froidure et je connais sa solitude comme on connaît le soleil mais je ne peux rien faire, je suis fou pour la plupart de ceux que je rencontre, c’est ainsi, voici leur vérité,
et je songe que
la plupart d’entre nous boivent car c’est toujours plus facile avec l’alcool qu’avec les femmes

                                                        et j’imagine qu’il en est de même pour elles avec les hommes

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