Depuis que l’amour vit ailleurs
Et que la solitude refuse de jeter l’éponge,
Je m’ouvre les veines en hurlant
C’est ainsi
Jamais les soleils ne me réchauffent
Cruelle cérémonie du petit jour,
Inventer une raison de voir
tomber la nuit,
Ne me pardonne pas d’être incapable
de croire aux sourires,
Déteste moi pour mes coups de couteaux
à l’âme
Se détruire chez moi, c’est une folie rituelle
Un rire dément dans le brouillard
La vie nous arrache le cœur
les dieux aiment le sang
Tu sais,
je crois que les fleurs ne poussent jamais
mieux
que sur les tombes
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