jeudi 12 janvier 2012

La Vie nous arrache le cœur et les Dieux le dévorent encore chaud

Depuis que l’amour vit ailleurs
Et que la solitude refuse de jeter l’éponge,
Je m’ouvre les veines en hurlant

C’est ainsi
Jamais les soleils ne me réchauffent

Cruelle cérémonie du petit jour,
Inventer une raison de voir
tomber la nuit,

        Ne me pardonne pas d’être incapable
        de croire aux sourires,
        Déteste moi pour mes coups de couteaux
        à l’âme

Se détruire chez moi, c’est une folie rituelle
Un rire dément dans le brouillard

        La vie nous arrache le cœur
        les dieux aiment le sang

Tu sais,

je crois que les fleurs ne poussent jamais
mieux
que sur les tombes

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire