La confiance que je pourrai témoigner à ma santé mentale
est toute relative,
il faut, bien sur, une certaine dose de folie pour passer
ses nuits penché sur un clavier blanc,
- écrire ma pornographie (plus ou moins) poétique ne change pas la donne –
comme si ce putain de trou dans le cœur n’allait faire
que s’agrandir
jusqu’à tuer mon regard
J’ai laissé dériver le bateau,
J’ai perdu l’équilibre
(Je suis un déséquilibriste, je me nourri de mes chutes)
Il me faut basculer dans mes propres ténèbres pour cesser de craindre
mon ombre
Et c’est là
que je me perds
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