vendredi 30 décembre 2011

En laisser une t’enlacer de plus près

Ceux qui ont des femmes rêvent de s’évader
Ceux qui n’en ont pas rêvent de s’emprisonner

Cette vie est étrange, nous agissons comme si la mort
ne devait jamais nous sourire
        fermer doucement nos regards

Je voudrais rester allongé sur le lit
Tu serais assise et tu regarderais un monde
que nul ne peut voir
les tiennes font toujours ça
        – voir ce que les hommes ne voient pas –
ta main sur ma poitrine tu dirais qu’au loin ne vit aucun nuage
nous laisserions venir le vent
et je te parlerai de ces fois où j’ai voulu mourir
de ma tristesse car d’avoir survécu
        je n’ai su apprendre

jamais je ne suis devenu meilleur
je n’ai changé ni ce monde ni mon âme
nulle vie je n’ai sauvé et
        je confesserai ma futile vérité,

de chaque regard, je n’ai fait que dérober les ombres
        dans un vain espoir de cacher mon visage,
                        justifier
                                chacune de mes lâchetés
                                        chaque once de ma folie

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