Ceux qui ont des femmes rêvent de s’évader
Ceux qui n’en ont pas rêvent de s’emprisonner
Cette vie est étrange, nous agissons comme si la mort
ne devait jamais nous sourire
fermer doucement nos regards
Je voudrais rester allongé sur le lit
Tu serais assise et tu regarderais un monde
que nul ne peut voir
les tiennes font toujours ça
– voir ce que les hommes ne voient pas –
ta main sur ma poitrine tu dirais qu’au loin ne vit aucun nuage
nous laisserions venir le vent
et je te parlerai de ces fois où j’ai voulu mourir
de ma tristesse car d’avoir survécu
je n’ai su apprendre
jamais je ne suis devenu meilleur
je n’ai changé ni ce monde ni mon âme
nulle vie je n’ai sauvé et
je confesserai ma futile vérité,
de chaque regard, je n’ai fait que dérober les ombres
dans un vain espoir de cacher mon visage,
justifier
chacune de mes lâchetés
chaque once de ma folie
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