tu vivais au dernier étage et il y avait toujours
une place à côté de toi dans ton lit
tes yeux bleus disaient m’aimer
et le thé chaud après le sexe
était comme de l’or brulant
tu me parlais de ta vie, des hommes
et de tes souffrances
je te disais
je ne suis pas meilleur qu’eux
ne m’ouvre pas ta porte
mais ton cœur ne savait pas mentir
et le mien te fuyait, trop heureux de courir
à sa perte
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