Et je suis ici et le ciel
Est rouge
Et le soir
Me vole ma raison
Et les femmes sont absentes
Et l’alcool est comme
De la lave et je me demande
Qui pourrait jouer
Une mélodie bleue
sur le piano
De ma vie
Un matin
Il y a longtemps,
je me suis réveillé
Et ma première pensée
fut
Merde je suis encore vivant
Et je regrettais VRAIMENT
l'échec de ma mise à
mort
Dire qu’un seul cul
a failli m’effacer de ce monde
d’accord
c’était quand même un
joli cul
mais où sont
les autres ce soir ?
j’ai besoin de repos
et de toute façon
Seules les dingues
Peuvent m’aimer
Et il devient dur
De les abuser elles
aussi,
Car même les dingues
Rêvent d’un bon mariage,
D’amour
De maisons
Et de stabilité
la peur de tout perdre
Plus présente chez elles que
Chez d’autres,
Voilà ce qui les rend
folles
Quoi que j’en dise,
Celles-là connaissent mieux
la réalité de l’existence
Et il y a du sang qui coule
Des murs gris
Et les mouches elles mêmes
Evitent de s’y poser
Et les araignées partent
En courant
Mais où est donc passé ma raison ?
Partie avec les bouteilles vides ?
Dans mon cas,
les femmes sont trop
souvent
comme l’alcool
Passée l’euphorie de la nuit,
Le réveil est dur
Mais on ne sait jamais
Il en existe peut-être une plus
Terrible
Que moi
Et ses cheveux couleront le long
De son dos quand elle dira
Prépare toi !
Et elle portera des étoiles
Dans ses yeux
Et sa voix chantera
Lorsqu’elle viendra
Et peu importe
qu’elle
embrasse
mes paupières
afin de
masquer
l'instant
où
elle lèvera le
couteau
Qu’elle porte
le coup droit
au cœur
Et qu’on en finisse
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