mercredi 4 mai 2011

Le sang sur mes coupables mains

Le monde ne chante pas pour
Moi
Ce matin
Ni ce soir
Ni tout à l’heure

Je me souviens

D’un amour
Qui valait le risque.

D’une vie brisée sur
le carrelage blanc du
destin

d’un cœur de cristal en
mille morceaux
brillants
sous un
soleil écarlate

Et les Dieux
Et les Déesses
Et les Anges
Se moquent
Les femmes se moquent
L’oiseau moqueur se
Moque

Ce monde est étrange
Ils voudraient tous être
Des tigres
Et sans doute le sont-ils
Le tigre est un animal qui
Attaque sa proie dans le
Dos

Je me souviens d’un enfant
Qui guettait le sourire
De sa mère
De ses cheveux blonds dans
Le vent et
de sa tête remplie de rêves
(Déjà une méthode pour fuir
ce monde)

Il ne connaissait rien
Du sang sur les murs
Rien du sang
Sur les mains

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