jeudi 12 mai 2011

Je suis dans l’arène mais je ne suis pas celui qui porte le brillant pantalon moulant

Je vis dans une petite maison
Sans jamais être sur de
réussir à payer
Mon prochain loyer
Mais en ce moment
J’y parviens
Et cela surprend
Peut-être ma propriétaire
Ou ma banquière
Autant que moi

Les types comme moi
Se suicident ou
Finissent en haut de
L’affiche et j’ai
Préféré jeter tout ce qui
Ressemblait à une corde
De près ou de loin

Je ne suis rien
Et je m’en fous

Je vis dans une petite
Vie
Sans amour
Ni carrière
Ni argent

Et je ne crois plus
Aux femmes
à leurs corps chauds
Et leurs promesses qui
Sont comme du sable qui
Coulerait entre nos doigts

Les femmes de ma vie
Vivent avec l’homme de leur
Vie ou avec un autre,

mon Amour s’est
Trouvé un autre
Amour

        et
        personnellement
le prix à payer
me semble encore
trop élevé

Je suis seul et
Je m’enfuis
Dès qu’une demoiselle
Un peu trop jolie
        pointe
Le bout de ses seins
Trop près de mon
        Cœur

Tout ça ne mène à rien
        et
La vie ne mène à rien
d’autre
que quatre planches
Six pieds sous terre

Mais
La semaine dernière,
Une blonde aux yeux
Bleu verts de
Vingt ans s’est appuyée
Sur moi.

C’est dingue toutes ces filles
Qui viennent vers toi, tu connais
Que des bombes a-t-elle dit.

Il y avait du respect dans sa voix

Et le mardi d'avant
Une brune avec des seins
Enormes a dit à une blonde
Avec des seins énormes
Que j’étais le meilleur coup
De la ville
Et deux filles très belles
De moins de trente ans
M’ont invité à leurs fêtes
D’anniversaire
La semaine prochaine et
Peut-être
Que je pourrais finir
Dans le lit d’une
De leurs amies
Car la vie est
ainsi

L’amour n’existe pas
Mais
Le sexe si, et
Il arrive parfois que
le taureau
Reparte avec les
Couilles du torero
Au bout de ses cornes.

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