Entre deux âges
Presqu’un vieil homme
Au crâne humide
Allongé dans un bain
Brulant
Pour tuer le froid
Qui envahit mon
Corps
Avec le ventre qui
Pousse
les cheveux qui
Tombent
Des tatouages qui
Signifient
diverses choses
à mes yeux
Un esprit dérangé
et le désir de ne
Plus connaître
L’enfer
Ne jamais se laisser
Approcher
ne jamais risquer
la capture
Des chattes,
Des culs
Et des seins
Suffiraient
Des corps de
Tueuses au sang
Chaud
Et tant pis
Si celles-ci
ne possèdent ni Âmes
Ni Cœurs
Juste des talons hauts
Et de la lingerie
Rose
Sur des peaux
Douces et parfumées
Qu’elles soient donc
Comme des araignées
Dans des toiles
Aux fils tranchants
Et tant pis
Si
la solitude
Embrasse mon
Cou de ses
venimeuses
Lèvres dès
Qu’elles refermeront
La porte
Les flammes dévorent
Ceux qui tentent
D’apprivoiser le
feu
La folie c’est
croire
Qu’on peut aimer
Deux fois
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