lundi 9 mai 2011

Presqu’un vieil homme au crâne humide

Entre deux âges
Presqu’un vieil homme
Au crâne humide
Allongé dans un bain
Brulant
Pour tuer le froid
Qui envahit mon
Corps

Avec le ventre qui
Pousse
les cheveux qui
Tombent
Des tatouages qui
Signifient
diverses choses
à mes yeux

Un esprit dérangé
et le désir de ne
Plus connaître
L’enfer

Ne jamais se laisser
Approcher
ne jamais risquer
la capture

Des chattes,
Des culs
Et des seins
Suffiraient

Des corps de
Tueuses au sang
Chaud

Et tant pis
Si celles-ci
ne possèdent ni Âmes
Ni Cœurs

Juste des talons hauts
Et de la lingerie
Rose
Sur des peaux
Douces et parfumées

Qu’elles soient donc
Comme des araignées
Dans des toiles
Aux fils tranchants

Et tant pis
Si
la solitude
Embrasse mon
Cou de ses
venimeuses
Lèvres dès
Qu’elles refermeront
La porte

Les flammes dévorent
Ceux qui tentent
D’apprivoiser le
feu

La folie c’est
croire
Qu’on peut aimer
Deux fois

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