dernier poème pour toi jusqu'au prochain
on est la nuit et
je voulais de la poésie, j'ai repris tes mots
et tout était là de nouveau, ton désir passionné et mes murailles qui s'écroulent
ô
si tu étais venue
sur la route, à mi chemin entre nos deux villes
je t'aurais dit,
remets ton short bleu sur ton joli cul rond, le short de ce jour-là
peint tes lèvres en rouge brillant
et pare ton joli visage de ton plus beau sourire
ô je voulais que tes sourires soient toujours les plus beaux pour moi
ô je voulais m'octroyer l'exclusivité de tes rires
(Celles qui savent rire possèdent une beauté qui jamais ne se ride)
et toi, bien sur, par amusement
tu n'en aurais fait qu'à ta tête
je dirais, moue boudeuse et jupe noire au dessus du genou
et tu n'en aurais été que
plus
belle
et j'aurais voulu te voler ton cœur et me repaitre de sa pureté
avant tout éventuel débat corporel
je te rêvais en infirmière de mon cœur délavé
que tes yeux mème pas verts me diagnostiquent fou joyeux
j'avais envie de toi, mais plus que tout, j'avais envie de TOUT toi
et que, repartie dans ta ville, tu t'endormes en murmurant mon prénom
une main entre tes cuisses
et l'autre sur tes lèvres
le tout avec plus que du désir, pour rendre tes rêves plus fous
si tu étais venue
sur la route, à mi chemin entre nos deux vies
peut-être qu'il n'y aurait rien eu
ou peut-être que tout serait advenu
mais inutile de me lamenter
je ne sais que trop bien
ce qui n'a pas été vécu n'a aucune importance
et les mots qui en découlent ne sont que des regards aveugles
ne croit pas que je reste accroché à une illusion mais
toi qui a toujours voulu quelque chose d'intense, loin des étincelles il te faut un brasier
je sais que tu peux comprendre
il y a des nuits et des orages, des moments en suspens où j'ai besoin de ça, un souvenir, un désir, un
battement
tel un junkie,
m'injecter dans les veines, quelque chose de brûlant et
dingue
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