je m'appelle vincent et je signe d'un V qui dit va te faire foutre toutes les lettres que je n'écris plus
à la seule que j'ai à peu près su aimer
à la seule que j'ai à peu près su aimer
j'ai creusé ma tombe et je l'ai laissée pourrir là, j'ai toujours préféré me réduire en cendres
j'écris des trucs par ci par là, des trucs qui parfois font mouiller de trop jolies femmes pour mon
visage
et elles m'envoient des fotos d'elles nues
des vidéos d'elles avec une jolie main dans leur culotte
des mots brulants ou juste des "tu ne m'auras jamais"
et elles disent toutes, je ne suis pas comme les autres, et je réponds aucune n'est comme les autres, je
le sais bien
ce serait si simple s'il n'y avait jamais qu'un coupable, si vous étiez toutes pareilles
j'aurai une déraison de retomber amoureux
et au moins une autre de ne pas le faire
et les femmes ne viennent jamais
et celles que je croise dans la rue détournent les yeux et je suis seul mais ça ne me gène pas
nous le sommes tous, ceux qui vivent à deux font juste semblant de l'oublier
j'ai joué et j'ai perdu
j'ai joui et j'ai gagné
mais je n'aurais jamais assez de temps pour devenir assez talentueux pour monter jusqu'aux étoiles
rien ne nous sauve de nous, nous avons du nous inventer des Dieux sourds et muets pour nous absoudre
et à midi, ma meilleure amie dit "jamais je ne sucerai ta bite" et j'accepte cet état de fait mème
si je trouve ça tellement dommage pour ma bite
je suis épuisé mais dans mes yeux la folie se bat pour reprendre le dessus
et je me souviens que j'ai soif de revanche
et je me souviens que je ne suis pas mort, je suis juste tombé
et une peau nouvelle je pourrai embrasser et lui susurrer des mots dégueulasses qui la ferait mouiller
et mon âme est morte mais elle pourrait renaitre,
et jeudi une autre amie me demande, pourquoi tu n'essaies pas de la revoir ?
et je dis merde toutes les saloperies qu'elle a raconté sur moi, c était vraiment pas juste
et elle fait, je ne la croyais pas comme ça
"moi non plus ma puce, moi non plus"
avait-elle vraiment besoin de ça pour se convaincre qu'elle ne m'aimait plus ?
ô souvenirs et dépression
plus rien ne me ronge
et viens la nuit
et je
suis
plus
fort
et le voyage n'est pas fini et il arrive que je croise un peu du sang que j'ai versé sur le trottoir
de cette ville
et il est sec
je peux de nouveau tapiner là
le sourire aux lèvres
et je dis, les femmes et la littérature ne sont pas prêtes pour moi
et ça me va
c'est ainsi que je me pardonne
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