quelque chose doit me tuer
ainsi va la vie
nous naissons avec la mort chevillée
au corps
nous traçons le chemin sous l'ombre
de son sourire narquois
passe le temps et ceux qui ressentent
apprennent la défaite et le gout
amer du sang dans la bouche
il m'arrive de croiser des regards
et les mots sont inutiles
je sens les brûlures
et les cicatrices cachées
sous la peau, la cassure
qui étrangle les cris
la violence exulte quand
les soleils
se taisent
l'espoir nécessite une certaine folie
souvent je choisis la fuite
il n'existe nul abri
à la différence des rires
la douleur n'est jamais un masque
froid est le vent qui s'entoure
autour de mon âme
il arrive que je murmure un
subtil
désamour à la nuit
j'écris pour oublier le sommeil
et je te donne mes mots comme on donne le fouet
et je répète à l'envie
dieu n'a jamais béni que les vainqueurs
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