Et pour toi
aussi
Je ne suis pas
assez bien
Pas assez beau
Ni rassurant
Et je songe que
je t’emmerde
En buvant un thé
Un matin
Et je me dis que
je connais
Déjà ton
histoire
tu donneras ton
cul
Ton cœur
Et ton âme
à un autre
plus beau, plus
riche, plus intelligent
que moi et
surement
Cocufieur
Mais bon menteur
Et
après avoir
recueilli
Son foutre avec
ta chatte épilée
ou ta bouche aux
dents blanches
au terme d’une
étreinte
De 4 minutes 22 après
Une pipe et un
cunnilingus
En
préliminaires, (soit le minimum
Légal pour une
petite baise nocturne de début de
Semaine), en cherchant
le sommeil post-coïtal dans
Ses bras,
tu rêveras d’autre chose
D’un type
Que tu
imagineras toujours
Plus beau, plus
riche, plus intelligent
Que moi
Et je me dis
Que j’écrirais
bien un poème
Quelque chose de
petit
et revanchard,
ma poésie
comme une claque
dans ta gueule
de pute,
histoire que tu saches
bien que pas
plus que toi
je n’ai aimé te
croiser
à ce comptoir et
encore
moins qu’on nous
présente
Tu es la
résultante et l’effet
pervers
de
ce que je nomme,
la malédiction
des amis
communs, toi et ta manière
de creuser une distance
en me tendant
une main molle
avec un air dégouté
juste ce qu’il
faut pour que je comprenne
bien que ma
gueule cassé et mes yeux fous
remplis
d’alcool, nous n’étions rien à tes jolis yeux
marrons et que
nous ne le serons
jamais, ce qui
n’est pas si grave
quand je songe à
cette impression
nauséabonde qui émane de toi
trop de maquillage et trop d’arrogance
massacrent ta beauté
ce genre
d’arrogance
stupide qui me laisse
penser que si
j’avais été un type connu
tu m’aurais
sauté au cou sans même
chercher à
savoir si j’étais ou non
le dernier des
enculés ce qui me pousse
en
guise de conclusion
à lever le voile
sur un pan entier
de ma
personnalité complexe
(afin que tu
n’aies plus
aucun doute sur
le sujet et
ainsi justifier la raison d’être de ce poème
petit et revanchard)
je
suis bien le dernier des enculés
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