Quand on baise tous les deux
Ça claque ça mord et ça crie
Quand elle jouit c’est comme un cantique
Je dis souvent qu’elle est plus barge que moi
Mais la nuit quand je suis à terre
Elle m’envoie des mots
Qui parlent du serveur canon
Du bar d’à côté de chez C.
Qu’elle se ferait de bien,
Me raconte que la plus petite bite
De sa vie appartenait à un contrôleur
Des impôts, (comme quoi il peut y avoir une justice
Sur
terre)
Et elle dit des choses gentilles
Des trucs genre souviens toi
Mon gode porte ton nom, tu me fais
Mouiller avec trois phrases, rien que ton aura
Me fait pétiller, et d’autres mots qui seraient
Presque de l’amour si nous croyions à ça
Plus qu’à la liberté
Pour se
protéger
Moi je suis tout en bas ou pas loin
Vidé
Sans rage ni colère
Sans rien ni personne pour me sourire
Sinon elle,
Qui veut
mon corps à tout heure
Et j’ose avouer à haute voix et sans crainte
qu’elle me réchauffe le cœur aussi
même quand je me noie dans la nuit froide,
Mon amour
m’a baisé jusqu’à l’os et plus encore
mais mon
plan cul semble m’aimer
Je me souviens d’une jolie russe qui me serrait dans
Ses bras, « c est peut être ça ton problème
Tu ne sais
pas aimer les bonnes » murmurait elle
à mon oreille qui refusait sa vérité
Et moi, je me recroqueville pour tenter de retrouver quelque
chose de vivant
Dans la
vacuité de mon enveloppe charnel
A moins que je ne me mure de nouveau dans un certain
Egoïsme, dans tous les cas de figure
Peu importe que ce soit le tien ou le mien
Je vivais mieux quand je me foutais du sang sur mes mains
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