Je suis toujours la giclée de foutre brulant
Sur
l’angélique visage
De ta jeune et jolie
Épouse
Fiancée
Compagne
J’ai du sang sur les mains
Et de la
prétention dans la voix
(de l’arrogance comme armure)
Je
n’aime toujours pas
Les
chasseurs
Et
les matadors
Mais je mange de la viande
Et
des produits issus
De l’agriculture non biologique
Bien
que Mosanto et les politiques
Belle bande d’enculés
Et
j’essaye de changer car
Je suis une
vivante contradiction
De la
laideur de mon visage
Aux
flammes qui dévorent mon regard
Le matin je pisse
Ma morbide
fascination pour l’autodestruction
J’aime beaucoup parler de moi
Parfois
à la troisième personne
Je connais une brune que cela effraie
L’autre jour, une
fille incroyablement belle
traverse la rue devant moi,
de longs cheveux noirs et la
perfection faciale issue d’une
divine éjaculation
plantés
sur un corps fait pour l’amour, (l’acte, pas le
sentiment)
une sublime
créature dont Dieu s’inspira pour créer la beauté du diable
et me
prends la sourde vibration du bas-ventre
(la
nécessité de la baiser
la
nécessité de la briser)
le
simple besoin de la posséder
Pensée du matin gris :
l’écriture
est la violence d’un accouplement animal
(Quelques
minutes de plaisir pour toute une vie de désirs)
Retourne dormir,
il n’est pas midi et j’en ai fini pour aujourd’hui
Ceci est ma poésie et toujours pas la tienne
Ceci est ma poésie et toujours pas la tienne
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