Je traine
dans les bars et les discothèques
parce-que c’est là que se trouvent
le vert des
regards, je traine dans les verres
là où la vodka brûle
tu sais
ici, tu te demandes bien quoi vivre
quand l’amour n’existe pas
tu te
demandes comment te tuer, mais
la mort m’effraie, je ne devrais pas
l’oublier
je traine
dehors et je draine ma misère, parfois
la nuit, je
suis sur que mon sommeil m’entend hurler,
il y a quelques heures, je tenais la
main
de cette fille
intouchable
et j’étais comme un
voleur face
aux lingots d’or dans
le coffre de la banque
parfois Dieu s’amuse à te montrer
un peu du
paradis, juste après tu replonges
dans
l’enfer,
aujourd’hui débarquent deux amies
avec du chocolat à la
barbe à papa et leurs sourires
et je me
dis on apportait bien des bières à Bukowski,
j’ai droit à ma part de chocolat à
la barbe à papa et aux sourires
des jolies
filles
et j’ai
encore de la vodka dans le corps, trois nuits
de cuite,
la première, j’ai fait pleurer une fille et à l’arrivée elle me trouve drôle
plus je suis dingue, plus elles
m’aiment, je ne trouve
pas la paix
avec celles-là, il faut toujours laisser flamber la folie
et le
soleil est pâle derrière les nuages ce matin
je voudrais un corps
où
battrait un cœur,
un corps
qui me réchauffe et me pousse à
oublier les blessures et le sang
noir, mon
âme broyée, hier on a déposé
les cendres
d’une amie dans une tombe et je ne savais
comment lui
dire
au revoir,
j’aimerais
affirmer
que j’ai bu pour ça, mais ce serait mentir
je n’ai besoin d’aucune excuse pour
me crucifier
le nécessaire besoin de
me déchirer la peau suffit
si un soleil couchant
caresse ton cœur
crois-tu que tu pourrais
m’aimer, moi le fou furieux ?
ils te
diront tous de me fuir
ils te
diront tous de me haîr
et tu
finiras par les écouter
(vous
finissez toujours par les écouter,
plus ou moins vite)
mais d’ici
là,
tu connaitras
le goût de la passion et cela te manquera
dans
d’autres bras et cela te tuera doucement
toutes les nuits où tu ne
m’appartiendras plus
mes caresses, c’est du feu bébé, du feu entre tes mains
crois moi quand je prétends n’aimer que la lumière
si ma vie est un
non-sens
Il y a surement une
déraison à ma folie
On ne
capture pas une flamme, on l’éteint ou on en fait un incendie
Je vous découvre et je me dis que j'aime vous voir traîner le plus bas possible...Quand c'est le cœur qui pèse... Ne pas hésiter à descendre. Tomber, ça suffit pas, ça permet pas les stigmates de la Poésie...
RépondreSupprimerAlors, j'aime beaucoup "Ta poésie".
Je vous lis là maintenant et j'aime vous voir traîner le plus bas possible....J'aime ça quand c'est le cœur qui pèse. Pas hésiter à descendre. Tomber, ça suffit pas...
RépondreSupprimerMerci à vous, et pas d'inquiétude, je vais faire mon possible afin de continuer de trainer le plus bas possible ;-)
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