dimanche 17 février 2013

Amer constat d’autodestruction (pro)grammée

 
Assis sur un fauteuil noir, j’ai froid
Mes mains tremblent de la nuit,
J’ai encore de l’alcool dans le sang,
C’est sur, j’ai
Encore tant bu,
J’ai regardé cette blonde et ses  doux yeux
Bleus
Elle a souri doucement
-       est-ce que tu vas bien ? a-t-elle
demandé, je viendrais peut-être te voir
au restaurant où tu travailles.

Mes mains tremblent et j’ai peur
Mes nuits sont désespérées, je suis en
Train
De
Me tuer
J’aurai voulu crier à la blonde, aime-moi
Je ne vais pas bien, je ronge ce corps nuit
Après
nuit
Emmène moi loin d’ici, je veux ta douceur
Et ton amour, je veux des caresses, je ne
Veux plus qu’on griffe ma peau,

Mais j’ai la folie chevillée au Coeur,
Comme si j’étais né pour brûler,
Et maintenant mes yeux sont injectés
De sang
mes larmes ont le gout froid de la mort
triste et je n’ai rien crié
À la blonde aux yeux
Bleus et doux comme une nuit où mon
Âme égarée trouverait la paix,

 à m’écorcher vif je finirai
Par
Avoir ma peau
Et la douceur des regards ne pourront plus
                                    me sauver

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