vendredi 25 novembre 2011

Le temps rit quand il pisse dans la bouche de ceux qui se croient immortels

Toi et moi on a baisé dans un hôtel,
Il y avait tes yeux verts et tes cheveux noirs
Notre insolente jeunesse et de la folie
à revendre,

Le temps a passé et peut-être que
maintenant tu es mère de famille,
mariée, heureuse.

Peut-être que les soirs d’été
tu t’assois avec ton mari sous
une véranda
pour fumer une cigarette
Et boire un thé glacé

Et moi je suis là comme un con
Et je sais bien que tu as oublié
Et j’aurai du en faire autant,

Mais vois-tu,
Sous le feu de la solitude
certains souvenirs
sont comme un fer rouge posé
sur mon âme folle

         et je n’en finis pas de crier

2 commentaires :

  1. Parfois je te lis et je me dis
    "putain, il écrit bien l'enculé"

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  2. Bizarre, mais je me dis pareil quand je passe (souvent) chez toi :-)

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