Ton cul était une banque et j'ai été le premier à la braquer
c'était le bon temps, j'bandais tout le temps et tu me laissais tout te faire
tout de dire
t'avais ton safeword et le droit de ne pas vouloir, ça roulait bien comme ça
et tu disais,
si l'histoire s'arrête, j'reviendrais te voir juste pour le cul
le cul ça s'fait à deux et nous deux, la dessus ça roulait bien
comme dans une dogdge "Charger" à tombeau ouvert dans un californien désert
et dans ma vie, j'ai tout raté, sauf ton joli corps
que j'ai tordu en deux de plaisir
tu t'es ouverte et tu t'es découverte
vissée au bout de ma queue, léchée telle la déesse que tu étais, t'as pris ton pied
donné le mien
c'était la vraie vie, du cul, du foutre sur ta chatte, des étoiles dans tes yeux de princesse
le cul,
c'est tout ce qui reste quand on sait que l'amour n'existe pas
et la fille dont le mari suce des bites me dit que je parle trop de cul dans ma poésie
alors, pour la corriger, je n'hésite pas une seconde et j'écris un poème qui parle de cul,
la brat c'est elle !
moi,
j'suis fétichiste des orgasmes féminins
principalement si c'est moi qui les provoque
et
tout ça
=
provocation du type qui s'approche de la vieillesse et des érections vacillantes
pour contrer les effets du vieillissements, exit la pommade anti-rides
je bosse le cardio
et je bourre les placards de viagra de contrebande, ça m'amuse ce mélange de syllabes - viagra contre bande -
À tout âge l'existence impose de se fixer des objectifs, alors :
ouais je veux encore être le type capable de s'exploser le coeur pour que la baise soit dingue
ouais, je veux baiser une fille né en 2000, sans payer ni la droguer car sinon, dans les deux cas
ce serait serait un viol,
une fille né en 2000 pour la légende et parce qu'elle sera
beaucoup trop jeune pour moi
une qui dira oui, voudra bien de moi, pas pour me tenir la main mais,
pour un moment collée à ma peau douce
une qui me mettra à genoux pour lui dévorer la chatte et sur un piédestal si je la fais
partir comme ça
une qui me fera mal pour se venger de ses ex et pour me punir de mes délires de vieux pervers
une qui léchera mes couilles, m'offrira une moue boudeuse quand je refuserais de lui lécher les pieds et
réclamera
des trucs chelou de petite chienne à collier, violence griffures et tendresse à go go après
puis on tracera la route en rigolant, et dans la lumière des phares
on trouvera un bar, ou juste
la liberté
et elle dira, c'était pas si mal
et je rirai, oublierai que bientôt, tout ça, la vie nous le volera bien avant que la mort
nous emporte
Les culs, les coeurs, autant de banques et moi, je m'voyais, braqueur
perceur de coffre-fort, mais en vérité
pour toi comme pour les autres,
je n'étais que le kleenex qu'on jette à la poubelle
après avoir essuyé le foutre
je n'étais que le kleenex qu'on jette à la poubelle
après avoir essuyé le foutre
nous, les hommes, n'avons jamais que le statut que les femmes nous accordent