J'ai picolé tout l'après midi
ça faisait longtemps sans toucher aux breuvages
et c'était comme avant,
tout était là, enfoui, la mème rage d'avaler l'acide, la mème brulure à l'intérieur
et la folie furieuse qui prend possession de mon être
et les rires
aussi
et l'envie de dingueries
et pas une cinglée pour m'accompagner
encore moins pour me prendre par la main, me ramener chez moi ou chez nous
pour me dire, c'est bon, c'est fini, tu n'as plus besoin de te faire mal,
tu n'es plus seul
avec tellement de douceur et de conviction, que je finirais par la croire
la vérité est qu'on est toujours seul
pris dans son monde intérieur
dévoré par ses démons,
et nos mensonges sont les geôliers de notre enfer personnel
ah ah ah
un milliard de raison de me foutre en l'air
et je suis là
assis, devant le clavier,
mon sourire mauvais sur les lèvres
et les flammes vertes de mes yeux effraient jusqu'à la nuit
la défaite ne rend jamais beau et la solitude est un venin
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