où
la nuit rend les armes,
Tu
me ramenais chez moi,
assis
Dans
ta voiture, le cœur
Battant
à tout rompre, incapable
De
trouver les mots, je disais
Tout
et n’importe quoi en espèrant
Te
voir sourire, j’étais à nouveau
Ce
gamin timide et rougissant
Qui
n’osait pas regarder celle qu’il aimait
En
secret,
tout ma vie a été foutu par ce manque
De courage, cette absolue timidité devant
La beauté des femmes,
et
quand
il
faudra
quitter
le bus en marche et aller claquer
une
fessée amicale sur le cul de saint-pierre
je
veux que ce soit comme ça, revenant
d’une
soirée folle comme celle de la nuit
dernière
avec les rires des amis accrochés
au
coeur
le
cul posé sur le siège
à
côté de la fille que j’aime, que ses
yeux
soient
la dernière chose que voient les
miens,
et tant pis si ensuite, je brûle
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