samedi 6 octobre 2012

Rien qui n’ai déjà trop coulé


Mes tripes sont là, ouvertes et fumantes,
Sentant la merde,
La vie est une louve qui a dévoré mes entrailles,
Je n’ai plus trop la force d’hurler, putain
Ou étais-tu quand je m’ouvrais les veines
Pour toi ? dis-je au souvenir de mon avenir,
En train de t’envoyer en l’air avec un type
Que tu n’aimais pas, je devrais me haïr
D’avoir cru que quelque chose pourrait
Etre différent, que je ne tomberai pas amoureux
D’une pute
D’une cinglée,
Mais je dois avouer que tu étais meilleure que
Les autres et que je suis peut-être un peu
De mauvaise foi, et puis le temps a passé
Et j’ai tué le vert de mon regard dans la vodka
Hier ou un autre jour, une amie, mon porte bonheur,
M’a dit, promet la lune à cette fille que tu aimes,
Ça ne coute rien,
Mais je ne l’ai pas fait, pourtant ce matin j’étais
Assis à côté d’elle et je trouvais stupide de devoir
L’oublier avant même d’avoir gouté la douceur
De ses lèvres mais j’ai beau avoir le cœur coupé en
Deux,
Plus rien ne coule, ni sang ni larmes

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