Mes
tripes sont là, ouvertes et fumantes,
Sentant
la merde,
La
vie est une louve qui a dévoré mes entrailles,
Je
n’ai plus trop la force d’hurler, putain
Ou
étais-tu quand je m’ouvrais les veines
Pour
toi ? dis-je au souvenir de mon avenir,
En
train de t’envoyer en l’air avec un type
Que
tu n’aimais pas, je devrais me haïr
D’avoir
cru que quelque chose pourrait
Etre
différent, que je ne tomberai pas amoureux
D’une
pute
D’une
cinglée,
Mais
je dois avouer que tu étais meilleure que
Les
autres et que je suis peut-être un peu
De
mauvaise foi, et puis le temps a passé
Et
j’ai tué le vert de mon regard dans la vodka
Hier
ou un autre jour, une amie, mon porte bonheur,
M’a
dit, promet la lune à cette fille que tu aimes,
Ça
ne coute rien,
Mais
je ne l’ai pas fait, pourtant ce matin j’étais
Assis
à côté d’elle et je trouvais stupide de devoir
L’oublier
avant même d’avoir gouté la douceur
De
ses lèvres mais j’ai beau avoir le cœur coupé en
Deux,
Plus
rien ne coule, ni sang ni larmes
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