Ce
soir j’en ai marre de tout,
De
ma voiture cabossée,
De
mon statut d’auto-entrepreneur
Qui
va
Partir
en couilles grâce à ce nouveau gouvernement
Des
films pornos sur l’ordinateur
De
mon gros bide,
De
ma calvitie,
De
tenir ma bite tout seul pour la branlette,
De
toi qui n’appelle pas,
Putain,
je sais ce que c‘est de saigner
Les veines ouvertes aux quatre vents
mais
c’est comme si j’avais oublié
Comment
encaisser,
Si souvent K.O. debout, rarement à
terre
et pourtant
J’ai
l’impression de me déguiser en poétesse
Folle
et larmoyante. Je voudrais bien arracher le cœur
D’une
ou deux putes, juste pour me prouver
Que
je peux toujours le faire,
Juste
pour oublier
Que
le mien est ouvert en deux
- Plaie béante dans une poitrine tatouée -
que
jamais je ne décroche
Le
Téléphone
Pour
Entendre,
Le
doux
Son
De
Ta
Voix
Je
suis là, cinglé et même pas ivre,
Les flammes ont rongé mon âme
Il
suffirait d’un couteau, pour que je taillade mes tripes
Une fois encore, crever
les poings serrés
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