vendredi 13 juillet 2012

La réalité d’une fée dans le soleil d’un jour naissant quelque part en été


je pissais mon alcool de la nuit
Contre un arbre quand
Tu es passée

Tu as jeté un œil discret
Et j’ai dit :
            Oui ça arrive même aux meilleurs

un poil confuse, tu as éclaté de rire
Alors j’ai ajouté :
            Au moins vous riez, c’est si rare de nos jours

quand j’ai eu fini je t’ai rattrapée et
Tu as accepté l’idée que ce que tu avais
entrevu
créait une certaine intimité entre nous
et donc,
tu m’as laissée te raccompagner
Chez toi

Sous tes fenêtres tu as dit :

C’est ici mais je quitte les lieux,
je vais emménager dans un squat d’artiste
                        je serai bien la-bas

Je refusais de tutoyer ton sourire
et tu as disparue
Emportant la magie et les étincelles

Douce fée aux yeux noirs
je mettrai ma main au feu
que tu n’as existé
dans la réalité
De ce monde
Que le temps
D’un baiser
Sur mes lèvres et
mon cœur

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