j'ai été à mon rendez-vous, m'écrit-elle, la doctoresse m'a demandé - ces bleus sur le sein, c'est
quelqu'un qui vous les fait ? - j'ai dit que je m'étais pris un placard
quelqu'un qui vous les fait ? - j'ai dit que je m'étais pris un placard
J'éclate de rire en lisant son message
pas facile d'expliquer à son médecin traitant,
qu'on n'avait pas baisé ensemble depuis des mois
et qu'avec le temps, elle est devenu de plus en plus masochiste
de plus en plus cérébrale
avant, fallait juste la défoncer dans tous les sens
maintenant
elle aime aussi que je lui dise que c'est ma pute
que je claque son cul, sa magnifique petite gueule de chienne, ses seins merveilleux.
je débarque, shooté au viagra de contrebande, et je passe l'après midi à baiser avec elle
pourquoi crois-tu que je cours avec le chien, que je vais encore à la boxe ?
tout pour le cardio et prétendre que j'ai encore 20 ans dans un plumard. (on se ment tous à soi-mème,
seul l'objet du mensonge diffère)
pendant ce temps, d'autres pensent aux guerres, aux meurtres, aux factures, aux violsaux gynécologues, au réchauffement climatique, aux bombes, à la fin du monde, aux enfantsde putes, à la vie après la mort, à la torture, à la maltraitance animal, à ce que méritent les curésqui violent les enfants de choeur, aux dealers, à la vie avant la mort qui fait espérer que la vie après la mort sera meilleure, aux impôts, à se trouver un coupable pour excuser leur incompétence, aux additifs cancérigènes, à la folie, à l'ennui, à éventrer leur supérieur hiérarchique...
putain, je n'ai aucun talent pour quoi que ce soit, le monde brûle et, de jour comme de nuit,
je ne pense qu'à baiser
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