samedi 14 septembre 2024

Voici l'un des visages de la défaite

une jolie femme, de l'argent pour bien la traiter et du temps pour la baiser
c'était à peu près tout ce que je demandais à la vie
mais, voici l'un des visages de la défaite, les femmes ne restent pas et il ne reste jamais assez de temps
pour gagner beaucoup d'argent, 

alors
j'ai vécu des moments étranges, comme dans une chambre, avec trois actrices de cul
et une qui dit, si tu nous montre ta bite, la blonde te suce, bien sur, j'étais tellement timide
à l'époque, j'ai gardé ma bite au chaud au lieu de la plonger dans l'humidité buccale

des moments éphémères aussi, j'en ai vécu quelques-uns et si ça n'avait tenu qu'à moi, j'en
aurais vécu bien plus

et tout ça
était
tellement
intense
Beaucoup plus que quand je rentrais tous les soirs pour rejoindre une femme infidèle et castratrice

il y a toujours eu ces nécessités en moi, vivre vite, que l'amour d'une femme m'arrache des
larmes de bonheur,
croire que je trouverai une certaine forme d'équilibre
je suis un homme qui se nourrit d'utopie

et la violence est toujours en moi
en ce moment, je m'abrutis de sport pour tenter de la calmer
je cherche une solution pour ne pas finir à la rue, il faut vraiment que je devienne doué
pour faire du fric,
entre deux névroses, je me dis, trouve quelqu'un, 
mais celles que je croisent sont plus
abimées que moi
et je ne suis rien de ce qu'elles cherchent, elles aiment ce qui les abime

Ça fait 4 semaines que je dors, ballade le chien, m'entraine, me branle
j'ai la forme mais je reste laid

l'autre jour, une fille dans les 25 ans rentre dans le bar, visage magnifique, un cul à faire bander Jésus
un sourire franc, à se faire pardonner par la mère de Jésus d'avoir fait durcir la divine queue de son fils
je la regarde
et je me dis, il y a déjà trente ans,
j'étais fou de celles qui étaient comme elle,
ce n'est pas tant cette perfection physique, c'est cette étincelle dans le regard
ça met le feu aux poudres et à mon cœur d'artichaut

la solitude ne permet pas de recoller les morceaux
mais elle évite de s'éparpiller et de se faire piétiner
pour ceux qui aiment le danger, sachez que  les cinglées sont les meilleures à baiser
je ne connais pas beaucoup plus que ça de la vie sinon peut-être que l'humanité est laide dans
son ensemble
et que chaque éclair de bonté ne rachète pas la vilénie de nos actes

ah oui, souviens-toi, 
ils ne tolèrent la différence que si tu es riche et ils la nomment excentricité










mardi 10 septembre 2024

J'avais parfois ce genre de ressenti pathétique

J'avais parfois ce genre de ressenti pathétique :

Tu avais la perfection d’un corps, mais c'est la beauté de ton âme qui me faisait désirer ton cœur. 
Je te voulais comme un trophée pour mes vieux jour, je te voulais comme l’heure de gloire de mon présent
Une flamme folle luisait au fond de tes prunelles et je laissais  ce feu cautériser la déchirure de mon être
mais depuis toujours, plus que l'amour, ton addiction était la souffrance morale
tous nos rires, tu les a assassinés

sauf que :

le feu s'éteint et le vent reprend ses droits

et la nuit je pense à des culs, des seins, à des étreintes sales et violentes
à des rires dingues et à des nuits pêcheresses

c'est étrange, avant, il me fallait un physique bien sur
femmes et hommes désirent un physique
mais je cherchais un regard et derrière il me fallait une âme

bien sur il n'y a jamais d'âmes
pas plus qu'il y en a derrière vos prunelles ou les miennes

et maintenant, seul l'instant compte

celles qui viennent sont abimées
par d'autres que moi
(celles qui sont venues disent que je ne suis pas le pire)

le problème n'a jamais été vraiment qu'on cantonne les femmes au rôle de pute
mais que les hommes se persuadent qu'ils peuvent tous se comporter comme des maquereaux

(ça vaut pour un éventail plus large que les relations sentimentales)

un jour, je parlais à une femme que personne n'avait jamais léché dans la cage d'escalier
d'un immeuble quelconque
je trouvais ça tellement triste pour elle,
elle était d'accord avec moi et ne pensait pas que je suis fou