les jours ne défilent pas, ils passent tête basse

j abandonne un poème sur ton corps
un truc étrange et sale
qui peut-être parle d'une autre

étrange pouvoir de l'ex à la peau cuivrée sur votre serviteur
elle dit, tu as senti l'électricité quand on s'est dit bonjour
je crois savoir d'ou ça vient
elle dit moi aussi, moi aussi

ne m'appelez pas quand vos hommes vous ont quitté si vous ne voulez pas baiser
ne m'appelez pas, je ne recolle plus les cœurs
le mien est mort et personne ne le pleure

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les jours ne défilent pas, ils passent tête basse
J'ai capturé la dernière étoile et je la regarde s'éteindre sans rien ressentir

j'ai toujours eu un certain talent pour m'écraser quand il fallait rebondir
ça n'm'aide jamais quand je perds pied

j'écris des trucs sales, les longs cheveux ne me contrediront pas
quelque chose de moi pourrit déjà en enfer
il faut bien faire avec

j'ai vu  des laideurs habilement dissimulées sous d'assassines beautés
rongé par les vers, j'ai des regards qui sentent la mort
un jour je me pardonnerai ma peur de vivre