C’est quand même
dingue, tu as beau débarqué
Gentiment, avec
un sourire sur le visage
Et de
l’amabilité à revendre
Partout où tu
fous les pieds
Il y a toujours
un fils de pute
Qui te traite comme
si TOI, tu étais le fils de pute
Un type arrogant
et provocant qui vient te gonfler
Sans autre
raison que de donner libre court à son autosuffisance
Parce que te les
briser menu renfonce son estime de soi
Et le conforte
dans l’idée de sa toute puissance
Le genre de type
qui vendrait en soldes sa petite sœur de douze ans
à un réseau
pédophile
peu de temps
après avoir refourgué sa mère à des trafiquants
de chair humaine
afin de ne plus entendre ses constants reproches
sur son égoïsme
viscéral
Et toi tu es là
Tu le regardes
Tout en
regrettant que parmi des millions de congénères
Spermatozoïdes
C’est cet enculé
là qui a nagé plus vite que les autres
Et tu maudis ta
vie de t’avoir laissé te retrouver
à moins d’un
mètre de lui dans une soirée d’anniversaire
Où tu ne connais
quasi personne, à un guichet de la préfecture
Ou de la poste
alors que la brune à côté semblait si souriante
Et apte à
répondre à ta demande,
Et tu résistes
tant bien que mal à la tentation de
Lui enfoncer
plusieurs fois de suite un styo Bic dans la carotide
Avec une
frénésie certaine
De lui arracher
la gorge avec les dents
De lui crever
les yeux avec les doigts
Avant de pisser
sur son cadavre encore chaud histoire d’exprimer
Ton soulagement
qu’il ait enfin et définitivement fermé sa grande gueule
Et si quelque
fois, il arrive que ce fils de pute soit une fille de pute
Ça ne rend pas
la rencontre meilleure
Putain merde,
c’est une conspiration ou quoi ?
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