Aujourd’hui c’est la saint valentin
Et moi, j’emmerde la saint valentin
Mais peut-être
est-ce juste de l’envie
Une basse jalousie, quoi qu’il en soit
Je n’ai nul
amour
Un cœur mort dans la poitrine
Peut-être un souvenir qui dort
Mais je prends garde à ne pas troubler
Son
cauchemardesque sommeil
(Qui es tu toi qui brillerait, auréolé de son parfum ?)
J’ai fui tout ça
Quand on m’a laissé KO pour le conte de fous
Moi,
j’emmerde la saint valentin et
J’ai veillé à ce que cupidon
soit trop bourré pour viser juste
Je
n’ai nul amour
Et si j’ai du mal à respirer,
C’est sans
doute que j’ai vidé
Tout mon sang par mes veines tranchées
Laisse moi
du fric, car c est la liberté
Et je tracerai la route dans ma vieille BMW
Et je
lécherai des chattes
Tant que je pourrai mais plus jamais
Je ne lécherai la vitrine de mon magasin de souvenirs
Personnels
sinon
dans de larmoyants et pathétiques poèmes
Pour laisser croire à une légère sensibilité
Masquer la
vérité qui chante haut et fort que
plus rien ne vit en dedans
Il y en aura bien une qui se prendra au piège
Du désir de
me sauver de moi
Et quand tombera l’averse des larmes, je lui dirais
-Tu devrais le savoir
J’emmerde
la saint valentin
Et mes amoureuses avec leurs noirs cheveux
J’en ai trahi plus d’une,
depuis l’amour ne m’aime pas -
Mais je le
confesse, bien souvent, je ne valais pas qu’on tente
Le coup tiré, alors voilà, tu peux dire à valentin
Et cupidon d’aller se faire bien enculer, je n’ai rien
d’autre
à foutre que de me racornir et de m’aigrir, mes ailes noires
replié autour de mon corps blafard pour me protéger de la
lumière
grise
je n’ai rien d’un papillon, je ne connais que la défaite
je suis le
maquereau de mon âme la pute
pour 30 deniers pas plus je te la laisse pour une heure
sur
le trottoir que tu choisiras
alors voilà
en cette
journée mondiale du pétage de cul
je me sens bien seul et j’ai la colère pour compagne
et la
branlette facile en terme de jouissance
mais ça aussi, la solitude, rien à foutre, j’ai appris
à apprivoiser la folie, je ne suis que ce qui me consume
tant pis si
tout ça finit avec ma cervelle étalée
sur le
miroir de la salle de bains, je ne mérite pas
l’amour, mais peut-être qu’un jour prochain, je le déroberai
aux dieux
comme on dérobe
le feu et à mon tour
peu m’importera qu’ils crèvent de froid, ça fait bien
longtemps
que la folie les a pris, eux aussi
croire
que je pourrais être aimé sonne
comme un péché d’orgueil, je garde celui de la chair
chaude
contre ma peau,
il
faut bien ça pour oublier
la glace dans la poitrine
je vous
souhaite à tous de baiser à en crever
l’orgasme est
un cri sans la souffrance du sentiment
alors si tu as un joli cul et les yeux verts et que tu
penses
que l’amour c’est mourir, ramène toi près de mon pieu
ce soir
mais si tu en veux plus, quelque chose comme
des fleurs et du romantisme reste loin, je ne désire plus
que la violence
de l’étreinte,
je me le suis promis entre deux suicides
Je ne verserai plus de larme de m’être fait violer le cœur
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