Réveil hurlant
Nécessaire besoin de crier
Jusqu’à briser la surdité des Dieux
Réveil hurlant,
mon cœur décrépit prostitue chacun de ses désordonnées
battements
prostitue ma pute d’âme
je saigne de tous les trous, je saigne de tous les viols
de tous les jours
j’ai le foutre du destin plein la bouche et je me vomis
de m’être laissé faire
A quelque pas d’ici, je connais une route qui mène
Jusqu’à l’océan
A quelques pas d’ici, je connais une route qui revient
d’un vieux cimetière
et le matin triste prend la parole
Toutes les routes sont si
solitaires dit-il
Toutes les routes sont si
ordinaires dit-il
Réveil hurlant
À chaque
nuit son cauchemar mais si tu cries encore
Après l’aube
alors
la folie ouvre ses portes
À chaque lever de soleil sa propre colère
dans la glace
je ne suis pas étranger à la démence qui
vrille
ce regard
Réveil hurlant
La vie est ce laid trottoir où je vends mon cul
Et
le reste
pour
quelques pièces
pas
plus
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