J’avais les
mains qui tremblaient
et de la
douleur du cœur à l’âme
la folie
je la
connais, je l’ai approchée de
près, tenue
dans mes bras faibles
c’est comme ça
il y en a
toujours une qui vous
brise les
rotules, après il faut ramper
maintenant
je suis incollable
sur la dépression
réactive
je maitrise
parfaitement la psychologie
de la
tentative de suicide,
je touche ma bille
en
alcoolisme et autodestruction personnalisée
et malgré ça, (l’amour est une combustion
spontanée)
une autre
finira
par se
pointer, un corps de lave en fusion
habillé de
rires en équilibre sur des hauts talons
noirs
elle
réclamera
ses propres
caresses
l’histoire
aura
son propre tempo,
sans doute finirai-je
un peu plus fou pour un cul
parfait
un visage d’ange ou plus
vraisemblablement
des yeux
remplis de
flammes, parce que seuls
les regards comptent, et voilà
comment on pourrait croire
qu’un homme
n’apprend rien
qu’il soit
sain d’esprit ou déséquilibré comme
moi
mais aussi
dingue que je sois ou que
j’ai pu
l’être, appelant la mort
dans mes
nuits d’acides
j’ai fini par comprendre
que la vrai
folie serait
de désirer
crever d’autre chose
que du parfum entêtant
d’une trop jolie femme
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