jeudi 27 mars 2014

Laissons tomber l’amour, quelques putains aux corps chauds suffiront

J’ai encore failli finir en vrac
                        mais je suis plus
dur
qu’on croit
            mes poings savent
toujours se serrer et mes ongles
            se planter dans ma chair

            je ne devrais pas oublier
            l’amour n’existe pas pour moi,
j’ai toujours dix ans de trop où trop
            de folie, il y a toujours un truc
qui cloche chez moi, mon visage très souvent.

            J’en ai soupé de m’égarer dans la nature
                                    des sentiments bleus

donnez moi des putains aux corps chauds
            ça suffira
donnez moi des routes ouvertes et une
            voiture puissante
l’adrénaline m’aidera, je n’ai jamais
                                    aimé
                                    freiner
donnez moi du fric à gogo, des billets
verts et jaunes, avec les putains au corps
            chaud
            on flambera
de Londres à L.A.
            et on baisera
dans les immenses lits des grands hôtels
           

la rage au cœur
et le feu au ventre
            je me fiche des K.0.

«  quand t’apprend à boxer, t’apprends à te relever,
la vie c’est encaisser
gagner, c’est riposter »

            j’ai envie de gifler un petit cul rond ce soir
            d’embrasser un joli visage aux traits parfaits
 et lui mordre
            la lèvre jusqu’à sentir le goût de son sang
ceux qui ne savent pas faire ça ne connaissent rien de la passion

            Dans le miroir, l’œil du fou, dans ma tête des voix
qui hurlent. je trouverai la paix un autre soir, je parie sur
des bras autour de mon cou tant pis si la quiétude
ne s’enroule pas
autour de mon cœur
manquer d’équilibre
ne m’a jamais empêcher
de danser dans la rue

            ouaip…

            vivre est un défi, alors
laissons tomber l’amour
            quelques putains aux corps chauds
                        suffiront bien
pour me brûler l’âme
            jusqu’à mon dernier cri

Tu connais la rengaine
Certains tremblent de froid
            d’autres se noient dans les flammes

            

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