J’ai encore
failli finir en vrac
mais je suis plus
dur
qu’on croit
mes poings savent
toujours se
serrer et mes ongles
se planter dans ma chair
je ne devrais pas oublier
l’amour n’existe pas pour moi,
j’ai
toujours dix ans de trop où trop
de folie, il y a toujours un truc
qui cloche
chez moi, mon visage très souvent.
J’en ai soupé de m’égarer dans la
nature
des
sentiments bleus
donnez moi des
putains aux corps chauds
ça suffira
donnez moi
des routes ouvertes et une
voiture puissante
l’adrénaline
m’aidera, je n’ai jamais
aimé
freiner
donnez moi
du fric à gogo, des billets
verts et
jaunes, avec les putains au corps
chaud
on flambera
de Londres
à L.A.
et on baisera
dans les
immenses lits des grands hôtels
la rage au
cœur
et le feu
au ventre
je me fiche des K.0.
« quand
t’apprend à boxer, t’apprends à te relever,
la vie c’est encaisser
gagner, c’est riposter »
j’ai envie de gifler un petit cul
rond ce soir
d’embrasser un joli visage aux
traits parfaits
et lui mordre
la lèvre jusqu’à sentir le goût de
son sang
ceux qui ne
savent pas faire ça ne connaissent rien de la passion
Dans le miroir, l’œil du fou, dans
ma tête des voix
qui
hurlent. je trouverai la paix un autre soir, je parie sur
des bras
autour de mon cou tant pis si la quiétude
ne
s’enroule pas
autour de mon cœur
manquer d’équilibre
ne m’a jamais empêcher
de danser
dans la rue
ouaip…
vivre est un défi, alors
laissons
tomber l’amour
quelques putains aux corps chauds
suffiront bien
pour me
brûler l’âme
jusqu’à mon dernier cri
Tu connais
la rengaine
Certains
tremblent de froid
d’autres se noient dans les flammes
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