mardi 1 avril 2014

L’indécision face au poignard


C’est pas toujours évident de te voir
                        te pointer là
avec tes 21 ans
            brûlante jusqu’au bout des
ongles, (seulement
si tu le décides),
tu n’es pas de celle qu’on capture
            et ça pourrait me rendre dingue
           
Bébé
planté
dans des bottes de cow-boy marrons
Ta beauté est une
            arme de précision

Je déteste l’idée d’être une cible immobile
mais je préfère que tu viennes
l’attente est un pas silencieux vers
            la mort

            tu te pointes, tu
parles de ta vie, de tes rêves
de cette façon que tu as
            d’aider les autres
et tu ris tout le long de la nuit
            comme si tout n’était qu’insouciance

parfois tu me laisses embrasser tes lèvres
            ou tu m’offres ta peau
La plupart du temps tu dis non non non
            mais jamais tu ne joues
            tu n’aimes pas faire de mal
(moi dans le temps, j’ai pris tant de plaisir
            à me gausser des sentiments)

            tu ne sais donc pas que les filles
comme toi font regretter aux sales types
comme moi d’être ce qu’ils sont ?

            tu ne sais donc pas que les filles
comme toi font naitre le désir de changer
aux sales types
comme moi, leur vissent au cœur
            le désir sourd de devenir meilleurs ?

Peut-être que tu le sais
Peut-être pas,
quelle importance ?

quand tu pars, je reste là, plus loin
de tes 21 ans que toi du jour de ta naissance

tout ça n’est que folie, je ne sais
            quoi faire quand le jour se lève

            à nouveau me guérir de ta peau
            où attendre le prochain sourire de la vie
                                                un message de toi

Aucun commentaire :

Enregistrer un commentaire