Si
facilement je pourrais prendre goût
à tout ce que
tu es, à la langueur de tes
tes baisers, à la douceur
de ta peau,
à la magie de tes rires,
je
deviendrais esclave
de ta simple présence
près de moi
et à chaque fois que je t’embrasserais
je te
crierais
« aime-moi à en mourir »
tes
étreintes seraient de feu et d’or
et
peut-être que tu déciderais de reprendre tout ça,
me laissant les souvenirs
et la
brûlure de la perte, mais tu le ferais
avec précautions et sans violence,
si doucement que ton départ
ne serait que la fraiche piqure
du vent du soir au printemps
parce que tu ne voudrais
pas m’abimer plus que je ne le suis déjà
par la faute d’autres que toi et je pourrais
alors prétendre
à mon visage
dans le miroir que ton absence ne serait
qu’un
leurre et que tu ne cesserais jamais
de m'aimer
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