Comment
ai-je pu prétendre qu’un jour, un cœur
me jugerait digne d’être aimé ?
moi, le fou
malsain,
abandonné
par
ma foi,
pris par ma folie, comment ai-je pu croire
qu’un jour, un seul, un angélique
regard
pris d’un
fol espoir
tenterait
de déceler une étincelle de beauté là
où brille l’obscurité ? je
voulais tout donner,
croyais que je pourrai tout
recevoir,
toujours
trop dingue, j’en deviens effrayant
quelle
erreur de voir
mon amoralité comme une rébellion
sentimentale
de croire
séductrice, la laideur de mon âme
peut-être que je suis tombé
peut-être que je me suis brisé
mais je n’ai pas été déchu
je n’ai jamais rien eu d’un ange
j’avais perdu mon innocence, bien
avant
de m’en apercevoir
je ne
tenterai pas de me disculper, mes choix
hasardeux
tendent à la dangerosité, j’ai tant de mal
à trouver
l’équilibre sur le fil de mon existence
de la
souffrance nait parfois les plus beaux cris
mais j’ai fini par haïr jusqu’à l’écho de mes déchirures
mais j’ai fini par haïr jusqu’à l’écho de mes déchirures
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